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La République démocratique du Congo, comme la plupart des pays du monde, fait face au changement climatique.

Ce dernier s’accompagne de son lot d’effets néfastes dans plusieurs domaines de la vie humaine.

Ces effets sont variables selon les écosystèmes.

En RDC et en particulier pour le secteur agricole, le changement climatique se manifeste entre autres par la perturbation du régime des pluies et, par conséquent, le bouleversement du calendrier agricole.

Bien que des manifestations majeures en termes d’aléas climatiques ne soient pas encore observées, le pays reste vulnérable du fait de la précarité des conditions de vie des ménages et des communautés.

Par ailleurs, la RDC demeure à ce jour un des pays où la sécurité alimentaire et nutritionnelle est très loin d’être garantie.

Des pans entiers de populations n’ont pas accès à suffisamment d’aliments et présentent des déficits caloriques et protéiques importants.

Les racines tubéreuses de manioc largement consommées dans toutes les provinces de la RDC ne sont pas suffisamment riches pour couvrir les besoins en protéines ou en vitamines.

Or, à titre d’exemple, une biofortification du manioc permettrait d’adresser un tant soit peu le problème de malnutrition constaté dans beaucoup de coins du pays.

En vue de définir les paquets technologiques AIC et AIN dans le cadre du programme national de développement agricole, le bureau d’étude Multina-DMK a été contracté pour réaliser cette étude dans les différentes provinces de la RDC